jeudi 4 octobre 2007

Axiales commente L’Écuyer d’Henri le Navigateur

La revue Axiales d’octobre 2007 vient de publier ce commentaire sur mon roman, L’Écuyer d’Henri le Navigateur.

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Texte intégral du commentaire:

On connaissait Arkan Simaan, membre du Conseil d'administration de l'ASTS, historien des sciences avec L'Image du monde des Babyloniens à Newton ou encore La Science au péril de sa vie, qui restituait le contexte historique du XVIIe siècle, lorsque les astronomes et les géographes parcoururent le globe pour le mesurer.
Aujourd'hui, le romancier prend le pas sur l'historien. Non qu'Arkan Simaan ne se soit pas plongé dans les chroniques médiévales portugaises pour nourrir son histoire, mais il lui fallait les ressorts de la fiction pour conter les extraordinaires aventures d'Henri le Navigateur.
Ce prince portugais fut l'un des principaux acteurs de la conquête de Ceuta (aujourd'hui possession espagnole), porte marocaine du détroit de Gibraltar en 1415. Surtout, il fut l'initiateur de l'incroyable aventure qui vit les Portugais partir à la conquête maritime du monde et s'établir sur tous les continents.
À l'origine de cette équipée, se croisent géopolitique (le royaume du Portugal ne peut plus guère s'étendre en Europe), foi catholique et soif de richesses. Le prétexte de cette conquête sera donc la recherche de l'or de l'empereur du Mali.
Mais pour cela, il faudra d'abord que le Prince fonde une «école» à Sagres, dans le sud du Portugal, en Algarve, où il s'entoure de cartographes, découvre l'île de Madère, alors ignorée, pour partir enfin dans l'inconnu, sur la «mer ténébreuse», vers les côtes africaines.
Sur cette trame forte, Arkan Simaan réussit à recréer l'atmosphère qui concourut à provoquer ces découvertes et à plonger le lecteur dans la vie du début du XVe siècle. Il nous fait partager les affres, les périodes de découragement et d'espoir de ses personnages et notamment de Raul Pimentel, l'écuyer d'Henri le Navigateur.
Après avoir découvert que l'or africain est en grande partie un mythe, Raul refusera de se lancer dans le commerce d'esclaves en arborant «la croix de l'Ordre du Christ sur les voiles» de son bateau. Un choix loin d'être partagé par ses contemporains.

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